J’aimerais partager ton optimisme, mais dans mon entourage (qui n’est certes pas un échantillon de taille suffisante), le cheminement vers le complotisme c’est du style: le covid n’existe pas / les vaccins c’est dangereux / l’immigration c’est le NWO qui nous l’impose pour nous faire perdre nos traditions / donald trump va nous sauver des pédosatanistes / on paye trop d’impôts et on aime pas les riches. J’attends encore que ça évolue vers la remise en question du consumérisme, du productivisme ou voir même soyons fous du capitalisme. J’ai peut-être pas assez attendu. ;o)
Pensées de douches tangentielles que j’aimerais bien organiser sous forme d’un texte un peu plus long et réfléchi un jour : voyager, c’est sur-côté. C’est très facile pour moi de dire ça, j’ai énormément pris l’avion et voyagé dans ma vie, et même passé plusieurs mois d’affilés sous des latitudes différentes. Il y a indéniablement des effets positifs aux voyages, rupture avec le quotidien qui permet de prendre du recul, ouverture d’esprit au contact de cultures différentes, et j’en passe… MAIS.
Le voyage de vacances comme récompense de l’année de boulot pose plusieurs problèmes majeurs je pense, et il est peut-être temps de remettre en cause ce totem :
Ces réflexions je me les fais à chaque fois que j’entends des discours « les gens de là bas sont tellement plus gentils/simples/généreux » qui je pense sont du pipi de chat. Moi aussi j’ai voyagé, et dans le monde entier j’ai trouvé des gens qui étaient parfois généreux, parfois égoïstes, avaient toujours besoin de manger boire faire pipi caca, et avaient besoin de la reconnaissance/l’amour de leurs semblables. 🤷 Mention spéciale à ce couple de jeunes Français croisés au Maroc et leur « mais quand même ici, les gens sont sympas, c’est pas les mêmes que chez nous » (au cas où ce n’est pas clair, ça voulait dire, « c’est pas comme les sales arabes qui vivent en France »).
Contredisez-moi, c’était le but de ce post.