• Snoopy@jlai.lu
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      1 month ago

      Avec les politiques actuelles, c’est impossible d’abolir car cela passe par des aides sociales sans conditions. Souvent c’est par contrainte financière, exploitation ou plus rarement par choix (cf Klou).

      De toute façon, c’est là. Donc sont-iels en sécurité ? Et est ce que l’État leur garantie des droits et protections ?

      Et quelles sont les conditions pour leurs éviter des situations à risque ET revenu correct ? De là, tu leur garantie cette protection, ce cadre où peu importe leur motivation, origine, iels peuvent l’exercer dans un cadre sécurisé.

      Ce cadre n’existe pas ou sinon via un réseau autogéré du strass et nid.

      Ensuite, tu met en place un suivi pour les accompagner et sortir de là. Et pas 300€/mois comme précisé dans la tribune. + de 1600€ par mois avec un toit, cours de français et droits gratuit et aide aux études, reconversion…tout ce qu’il faut pour atteindre une stabilité.

      Donc, pour moi, le STRASS et le Nid ne sont que les deux faces d’une même pièce pour atteindre cet objectif. On a besoin des 2 et leur objectif ne s’oppose pas.


      Voire mieux, on arrète de voter des tocard.e.s ultra-libéraux qui plongent la moitié de la population sous le seuil de la pauvreté. On redistribue les richesses accumulées par une poignée de personnes. Je pense que cela résoudrait une grande partie du problème.

      En parralèle, tu pilonnes le patriarcat, les classes sociales et une fois que nos codes sociaux auront grandement progressé, la demande chutera.

      • Zloubida@lemmy.worldM
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        1 month ago

        Je suis d’accord que l’aide apportée aux personnes qui essaient d’échapper à la prostitution sont totalement insuffisantes. Je suis totalement d’accord avec l’idée que les conditions économiques et sociales sont à l’origine du problème, et donc que la solution passe par virer les tocards. Là où je ne suis pas d’accord, c’est que les aider à « exercer dans un cadre sécurisé » soit souhaitable, voire même possible. En Allemagne ou en Suisse il y a des maisons closes, c’est réglementé… le résultat est que la prostitution est une activité (plus) normalisée (qu’en France) et donc la demande augmente, bien plus que ce que la filière « légale » permet de satisfaire… et donc ça augmente le nombre de personnes soumises aux abus et aux traffics. Et puis, je pense que « pilonner le patriarcat » ça passe par la lutte contre la prostitution, activité par essence patriarcale.

        • Snoopy@jlai.lu
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          1 month ago

          On partage le meme objectif et on a la meme vision sur la socièté. Juste nos méthodes diffèrent.

          Comme je le disais l’abolition (le nid) et la reconnaissance des droits (strass) sont les composante d’une meme pièce qui partage un même objectif.

          Le problème est que tu que tu ne leur guarantie pas un salaire…donc iels se cachent, prennent des risques.

          Donc je mettrais en place ce cadre, ça leur permettra de se déclarer, ainsi que les client.e.s. Donc d’etre suivi médicalement, psychologiquement pour les 2. Et de mettre en place une surveillance, un suivi pour leur sécurité.

          D’autre part, ya des exeptions :

          • Certain et certaine font ce métier par choix, par contact humain, social, curiosité. Genre ya des gens qui veulent pas faire les métiers comme caissier.e, le ménage…C’est ce que dit Klou.
          • quid de la pornographie ? Des Sexpo ? Est ce que si je les supprime la culture du viol disparaitrait ? Est ce une sexualitékpositive ? Perverse ? Est-ce que c’est juste des fantasmes ? Ou le reflet de notre société ? Est ce que ça pourrait devenir un espace d’expression, d’imagination, créativité, danse ? Ya les vidéo mais aussi les livres, dessins, bd, manga, club libertin…et j’ignore où placer la limite.
          • Les personnes handicapées ont le droit à une sexualité. Ya un docu à ce sujet et ce serait une erreur d’ignorer ce besoin tactile, sensoriel.

          Honnètement, la réponse n’est pas simple, on pourrait argumenter des heures dessus mais nous sommes d’accord que c’est en bonne partie le fruit du capitalisme et du traffic humain.

          Je pense pas que nous ayons de bonnes réponses à apporter.

          Cependant, les écouter, les reconnaitre, les réintègrer dans notre socièté serait pour moi moins hypocrite et leur permettrait de souffler sans que ce soit un stygmate, un tabou. Et libérer la parole sans etre jugé.e.s, serait un premier pas vers une guérisson sociètale.

          Pcq bon, cacher son existence, vivre les descentes de police, avoir peur de…et encore, certaines minorités qui ne peuvent pas exercer un métier à cause des discriminations…

          Tant que travail = salaire, je vois mal comment on peut s’émanciper de l’ordre établit. J’arrive pas à imaginer autre chose que de l’exploitation où on patchwork pour garder un peu d’égalité.

          Et si on changeait la formule en : temps de vie = salaire ?

          Bref, on a un long chemin à faire.